Samedi 12/03

Nous prenons un petit dej /repas copieux car la journée s'annonce sportive.

Aujourd'hui nous allons faire la vallée de Cocora, raison pour laquelle nous sommes ici. Cette vallée est quasiment toujours dans la brume ce qui lui donne un certain charme.
Un Willy( jeep) nous emmène en 20mn au départ des sentiers. Tout d'abord c'est une piste puis ça devient de plus en plus étroit, on chemine à travers une forêt épaisse avec une variété infinie d'essences inconnues, juste le bruit des oiseaux et de l'eau ; nous sommes 6 puis 4 puis....2, nous qui craignions que le we soit bondé ! En fait ils ne font que qq minutes de marche, le temps de se faire des selfies...
Nous traversons deux fois le torrent par des ponts branlants ; la montée aujourd'hui, yo no sé porqué....m'épuise, la chaleur est moite, je dégouline. Robert m'encourage avec des < plus que....mètres > qui dans ma tête sont < encore > ; et suivant l'expression consacrée de notre groupe de randonneurs Lambescains, - j'ai les jambes en queues de violettes -
Il y a eu un temps d'hésitation, pas d'indication, nous sommes SEULS, plus de signal GPS, le père Marion s'inquiète, un panneau en bas annonçait que l'on pouvait se perdre ! Finalement au milieu de rien, une finca et quelqu'un qui peut nous renseigner, ouf c'est bon ! On peut souffler avant de reprendre la montée, nous arrivons au col à quasi 2900m et la descente s'amorce enfin, un peu raide au départ ;
Nous découvrons alors les paysages spectaculaires des palmiers de cire. A couper le souffle comme le dit si bien lonely planet, mais cette fois c'est bien vrai ( il faut quand mm en garder un peu car la marche n'est pas terminée ) Ces palmiers de cire, uniques au monde poussent à plus de 2400m certains atteignent 60 mètres !!!! Ils sont tantôt dans la brume, tantôt dégagés ; menacés d'extinction ils sont donc protégés, ils vivent environ 100 ans. Jamais vu ça, comme quoi...
Nous ferons plusieurs arrêts sur des plats herbeux pour contempler au loin, c'est vraiment superbe. Petit à petit, d'une vue dominante, nous passons à une vue du bas, au milieu de grands prés avec des vaches multicolores, nous sommes au pied des palmiers, le paysage est tout aussi beau. Malheureusement, difficile à rendre en photos ce que nous voyons et l'ambiance, nous essayerons de le garder dans notre tête.
Chemin retour en jeep jusqu'à Salento, la place est beaucoup plus animée que hier avec des stands et des tables autour ! Arrêt dans notre café/restau préféré où le serveur veut à nouveau un petit cours de Français. Il est temps de rentrer pour la douche et le repos et......comme toutes les fins d'am.....l'orage arrive ⛈.
Quelques précisions : la nourriture n'a vraiment rien d'exceptionnel et les desserts sont nuls. Les Colombiens vont peu au restaurant mais ils mangent toute la journée les petits trucs vendus sur les trottoirs, gras ou ( et ) sucrés ; idem pour les boissons, que des sodas en permanence, ils cultivent leur embonpoint !
On peut dire que globalement ils sont adorables, très propres et très polis, c'est toujours Buenas, come esta ? Ou xxxx fois par jour, con mucho gusto ( avec plaisir ).
Il est 21h 30, un orage terrible a duré plusieurs heures plongeant toute la ville dans l'obscurité, éclairée seulement par les éclairs qui zèbrent le ciel de toute part, nous sommes entourés de montagnes ( la. cordillère des Andes ) et c'est impressionnant ! Il ne pleut plus à présent mais l'électricité n'étant pas revenue, inutile de sortir chercher un restau.....on se rabat sur le paquet de biscuit et on fait des mots croisés à la frontale en attendant que le sommeil nous gagne.
Le blog ne partira pas ce soir 😬
Suite dimanche matin, toujours pas d'électricité !!!!